Fist Fucking : la pratique qui te fait peur… mais

Posté par      28/Mar/2025     Tips & Conseils Sexo Easy Love , On en parle chez Easy Love
Fist Fucking : la pratique qui te fait peur… mais

Envie d’un aperçu rapide avant de plonger ? Lis notre résumé juste ici.

Qui pourrait bien te faire jouir plus fort que jamais.

Tu penses que c’est extrême ? Que c’est réservé à une élite du porno underground, un délire de films classés très très X ou de soirées où les murs transpirent le cuir et le latex ? Eh bien, pas tout à fait. Le fist fucking (ou érotisme brachio-vaginal ou brachio-proctique ) est une pratique bien plus subtile (et fascinante) qu’on ne l’imagine. Si tu es là, c’est que la curiosité t’a déjà chatouillé·e… et crois-moi, t’es pas seul·e.

Dans cet article, on te dit tout : ce que c’est, d’où ça vient, comment ça se pratique sans finir aux urgences, et pourquoi certaines personnes en font leur Graal du plaisir extrême. Sans jugement, sans clichés, et avec une bonne dose d’humour et de facts qui font mouche.

Allez, on entre dans le vif du sujet. Ou on le fist littéralement.?

Le Fist Fucking, c’est quoi exactement ?

Derrière ce nom qui claque un peu comme une menace de fin de soirée, le fist fucking est en réalité une pratique basée sur… l’écoute. Oui, l’écoute. Car insérer une main (oui, une main entière) dans l’anus ou le vagin de son·sa partenaire, ce n’est pas un défi de virilité ou une performance porno. C’est un jeu d’exploration lente, de dilatation progressive, de confiance totale. On parle ici d’un art sensuel, puissant, souvent ritualisé, qui met le corps dans un état second — entre abandon, extase et transe.

Et spoiler : c’est beaucoup moins trash que ce que tu imagines, mais mille fois plus intense que ce que tu crois.

Qui pratique le fist fucking ?

... peut-être plus de monde que tu ne crois

Oublie les clichés : non, le fist n’est pas réservé à une "poignée" d’initiés dans des clubs sombres ou des recoins de forums cryptiques. Cette pratique, autrefois marginalisée, s’est glissée dans de nombreuses chambres à coucher — hétéros, homos, trans, solo, duo, BDSM ou pas. Parce qu’au fond, elle parle à tous ceux qui cherchent à repousser les frontières du plaisir, à explorer autrement, à vivre le sexe comme un terrain de jeu, pas comme une routine.

Il y a ceux qui veulent plus d’intensité, ceux qui adorent la lente montée en puissance, ceux qui fantasment sur le contrôle ou l’abandon total. Et puis il y a les curieux, les audacieux, les "j’oserais bien mais", qui cliquent sur cet article sans trop savoir… et qui peut-être, après quelques lignes, n’auront plus envie de reculer.

Et tant mieux, parce qu’on ne met pas le poing avant la virgule

Si l’envie monte, autant apprendre à bien le faire — lentement, intelligemment, et avec tout ce qu’il faut de douceur et de respect. Tu ne ferais pas un grand écart sans échauffement, alors pourquoi précipiter ton corps (ou celui de ton·ta partenaire) dans une pratique aussi intense ? Le fist fucking, c’est l’opposé de l’impro. C’est du tempo, du dialogue, du respect et une quantité industrielle de lubrifiant.

Première règle d’or : on y va mollo. Et on y va à deux (ou en solo, mais avec deux mains très complices). La clé ? La détente. La vraie. Celle qui commence bien avant la première caresse.

  • Un bain chaud pour relâcher tout le corps.
  • Une respiration profonde pour calmer l’excitation ou le stress.
  • Des préliminaires à base de doigts, de sextoys, de mots, de regards — bref, tout ce qui fait monter le désir sans forcer l’entrée.

Et puis, il y a l’hygiène.

  • Mains lavées, ongles coupés, gants en latex, parce que le plaisir ne tolère pas les infections.
  • Lubrifiant intime, encore et toujours. Silicone ou hybride, à toi de choisir — mais pas d’huile si t’utilises des gants.

Avec ça, t’as déjà parcouru la moitié du chemin. Le reste ? C’est de la lenteur, de la confiance, et un feu d’artifice qui ne ressemble à rien d’autre.

Mythes & réalités : ce que le fist n’est pas (et ce qu’il est vraiment)

“C’est dangereux !”

Ce qui est vraiment risqué, c’est de se lancer sans info, pas la pratique en elle-même. Le fist, bien fait, c’est pas dangereux — c’est juste intense. Les muscles vaginaux sont faits pour s’ouvrir et les anaux peuvent le faire si on leur laisse le temps.

“C’est un délire extrême réservé à des pros du BDSM.”

Faux. Ce n’est pas une discipline olympique, c’est une pratique sexuelle comme une autre. L’important, c’est pas la profondeur, c’est la qualité du moment. On peut adorer le fist et ne jamais avoir touché une cravache de sa vie.

“Après, tu risques l’incontinence.”

À moins d’y aller comme un bourrin (ce qu’on déconseille très vivement), le corps retrouve sa tonicité, comme après un effort sportif. Avec du soin, du respect et un peu de temps, tout devrait rentrer dans l’ordre.

“Il faut avoir une grosse main.”

Non, ce qu’il faut, c’est une main douce, patiente et à l’écoute. C’est pas une course à la taille, c’est une affaire de connexion et surtout d'envie.

Accessoires & jouets : le starter pack du plaisir XXL

Avant de mettre les doigts — ou la main — dans le plat, mieux vaut avoir tout ton matos bien en main. Un bon fist, c'est comme une bonne recette : des bons ingrédients, un max de douceur, et beaucoup de patience.

Lubrifiant intime : ton meilleur allié

Tu crois que t'en as mis assez ? Non. Pour le fist Fucking, il faut beaucoup de lubrifiant intime, partout, et souvent. Et pour l'appliquer au bon endroit, au bon moment ? La seringue à lubrifiant, c'est le petit outil discret qui fait toute la différence — propre, précis, et surtout super pratique quand t'as déjà une main prise.

  • À base de silicone : longue tenue, super glisse, mais attention, pas avec les sextoys en silicone.
  • Gel spécial fist : plus épais, il reste bien en place et accompagne la dilatation sans débordement.
  • À ne jamais utiliser avec des sextoys, capotes ou des gants : les lubrifiants à base d'huile (vraiment, on t'aura prévenu).

Et parce que chez Easy Love, on ne badine pas avec la glisse, sache que tous nos lubrifiants intimes sont fabriqués dans notre labo du Sud de la France. Pas d'importation douteuse, juste des compositions testées, approuvées et imaginées entre soleil, expertise et formules imparables.

Gants : sexy ET utiles

Oui, on parle bien de vrais gants en latex ou nitrile. Pour éviter les griffures, les bactéries, et assurer un maximum de confort. Et entre nous, y'a un petit truc fétiche dans le bruit du gant qu'on enfile… Certains en font carrément un rituel d'excitation.

Sextoys & dilatateurs : apprivoise avant de décoller

  • Godes XXL et plugs XXL pour s'habituer en douceur à l'ouverture.
  • Speculums pour explorer avec les yeux (ou juste se sentir très puissant).
  • Plugs creux pour jouer avec la dilatation progressive.

Et n'oublie pas… le cerveau. Le plus puissant des sextoys. Si la tête n'est pas prête, le reste ne suivra pas.

Les poppers

Le poppers, ces petites fioles à utiliser avec modération, détendent les muscles et intensifient les sensations pour une expérience encore plus explosive. Parfait pour vous aider à vous abandonner pleinement à l'instant, ils ajoutent une touche d'adrénaline à votre rituel de plaisir. Utilisez-les en toute sécurité et laissez leur effet booster vos moments intimes.

Pourquoi certains·es en font leur kiff ultime ? 

Pour beaucoup, c'est une porte d'entrée vers un état de conscience modifié — genre le tantra version hard, mais sans encens ni bol tibétain. C'est un mélange intense de sensations, de confiance absolue, de lâcher-prise totale. Quand c'est bien fait, le corps ne « subit » pas, il danse, il vibre, il s'ouvre à quelque chose de plus grand ou juste de très très bon.

Certain·e·s parlent de transe érotique, d'autres de pleine conscience version fist. Ce qui est sûr, c'est que le plaisir vient autant du mental que de la stimulation physique. La dilatation lente, les muscles qui cèdent un à un, la montée progressive… ça crée une intensité qu'aucun autre acte sexuel ne reproduit vraiment.

Et surtout : c'est une pratique où la communication est reine. Parce que pour aller aussi loin dans l'intimité, il faut savoir écouter, observer, ressentir. C'est du sexe version slow motion, mais avec un finish qui peut te décrocher la mâchoire.

Un acte politique, un doigt d’honneur aux normes

Le fist fucking, ce n’est pas juste une histoire de lubrifiant et de dilatation. C’est aussi un bras d’honneur (ou au moins une main bien placée) à une sexualité trop souvent normée, policée, calibrée. C’est la liberté de dire : mon corps m’appartient, mon plaisir aussi. C’est un manifeste charnel. Et quand on pense aux années 70, aux clubs comme Les Catacombes à San Francisco, à l'activisme queer, on comprend vite que ce n’est pas qu’un kiff physique : c’est une revendication. Être soi, explorer, transgresser sans honte.

Une pratique plus ancienne qu'Internet : le poing à travers l'Histoire

Non, le fist fucking n’est pas une invention du porno des années 90 ou d’une backroom berlinoise. Il a des racines bien plus profondes – et bien plus poétiques. On trouve des traces d’exploration extrême dès l’Antiquité, dans des fresques romaines pas très catholiques, des textes libertins du XVIIIe siècle, et des passages étonnamment explicites chez Sade. Mais ce n’est qu’à partir des années 70, dans les sous-sols de San Francisco, que la pratique sort vraiment de l’ombre. Les Catacombes, ce club mythique surnommé le “Temple du trou du cul” par l’anthropologue Gayle Rubin, devient alors le berceau moderne du fist : un espace queer, radical, mixte, où l’on explore le plaisir hors des normes.

Et pourtant, est-ce vraiment une invention récente ? Marco Vidal, dans son ouvrage Fist, se demande si le poing n’a pas traversé les âges de manière plus discrète. Il cite le Cantique des Cantiques, où un “bien-aimé passe la main par l’ouverture”, et évoque la main non pas comme un simple outil, mais comme un langage du désir. La main qui franchit le sphincter serait un acte à la fois symbolique, sensuel et presque mystique — une caresse intérieure, une “plongée charnelle” plus qu’une simple pénétration.

Et si le fist était une réinvention moderne d’un geste ancien, sacré, transgressif ? Un rituel autant qu’une pratique ? Un bras tendu entre les époques et les corps, pour rappeler que le plaisir n’a pas toujours besoin d’explication — il se vit, il se ressent, il se déclame avec le poing.

Le fist-fucking, une pratique à redécouvrir

Le fist-fucking, souvent perçu comme extrême ou marginal, est en réalité une pratique riche en histoire et en sensations. De l'Antiquité à nos jours, il a traversé les âges, s'adaptant aux cultures et aux époques. Aujourd’hui, il reste une pratique singulière, exigeante, mais profondément transformatrice pour celles et ceux qui en ressentent le véritable appel. Si le fist-fucking ne s’adresse pas à tout le monde, il offre à certains·es une voie d’exploration intime rare, où la confiance, la communication et l’abandon deviennent les clés d’un plaisir radical.

xoxo Dame Eva

Pour aller plus loin dans le Fist Fucking  : 

Sources & Références

Résumé de l'article

Souvent mal compris, le fist fucking n’est pas un délire trash mais une pratique sensorielle, lente et ritualisée. Cet article démonte les clichés, explore ses origines historiques et politiques, et donne toutes les clés pour le pratiquer en toute sécurité, avec plaisir, respect et beaucoup (beaucoup) de lubrifiant. Une lecture sans tabou pour ouvrir de nouvelles portes du plaisir… au sens propre comme au figuré.

  • Le fist, un art sensuel basé sur la confiance et la dilatation progressive
  • Lubrifiants, gants, sextoys : tout le starter pack pour bien commencer
  • Une pratique mentale, physique et politique à la fois
  • Une histoire riche, des clubs queer aux textes sacrés
  • Bye bye les idées reçues, place à l’exploration libre et assumée

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